Pudique, tu revendiques Un embargo sur l'argot Monosyllabique méthodique, Tu as le chic pour le style télégraphique Scientifique bronchique Et phobique tes prologos Sont paléontologiques Tout de go, le docteur Jivago Se profile ton alter ego Puis ton...

Théodore, mon anaphore Notre météore qu'on adore Tu n'es pas venu dans une amphore Près de Chambord, on t'a fait éclore. Dès lors, malgré une pléthore D'anticorps, tu expectores Quand tu explores la flore Never more, les spores. Notre trésor picore d'abord...

Le brigadier Foucher lui avait parlé comme quelqu'un qui n'avait pas eu une vraie conversation depuis des mois, un homme qui ne savait plus ce que c'était d'avoir un ami. Il lui avait confié comme il souffrait de son statut de gendarme popaa qui lui conférait...

J'ai une âme de galérienne, je suis persuadée que je dois ramer dans la vie. Je me suis essayée au kayak, à la pirogue tahitienne, au paddle et même à l'aviron. Mais là, j'ai renoncé, car ramer en tournant le dos, ce n'est pas pour moi, avoir confiance...

Retrouver le monde d’avant, avant qu’ils ne disparaissent. Retisser un monde où ils respiraient, recréer le décor humain où elle existait quand ils vivaient encore. Voilà ce à quoi elle s’employait depuis quelques semaines en recherchant tous les Gentils...

Sans conteste, tes indélicatesses me blessent Je découvre stupéfaite, derrière ta gentillesse La bassesse secrète d'un Méphistophélès d'opérette Je m'empresse de prendre la poudre d'escampette A ma détresse d'être à ton palmarès indigeste S'ajoute l'étiquette...

Dois-je prendre ombrage de ce pèlerinage sur une page ? Perçois-je un dérapage, dans cet hommage ? Cette prise d'otage de ton visage, ce brigandage d'un héritage sans partage, soulage ? Cet apanage de l'hommage, se nomme outrage. Si on cause des dommages,...

Le jeune policier souriait, Maeva ne le regardait pas, mais l'énergie qu'il déployait pour être plein de compassion suffisait à elle seule, pour rendre compte de son rictus de circonstance. Il était là, inscrit sur ses lèvres, comme celui d'une murène...

Le banquier était assis derrière son bureau immaculé, sa tenue vestimentaire était aussi irréprochable que l'ordonnancement de sa table de travail. Seul son visage qui émergeait d'une chemise à fleurs impeccablement repassée trahissait une certaine confusion....

Les nacos ouverts sur les moustiquaires comme des clapets d'ailes d'avions laissaient filtrer toutes sortes de bruissements, stridulations, chuintements, grésillements, totalement inconnus de Maeva. Elle essayait de se rassurer en se concentrant sur le...